Formation continue


Formation : le DPC doit rester une "brique" de la certification, insiste le Haut Conseil

En réponse au rapport de l'Igas qui préconise la suppression de l'obligation de DPC pour les professions de santé à ordre, le président du Haut Conseil du DPC ainsi que les huit présidents des commissions scientifiques indépendantes (CSI) de l'ANDPC appellent à conserver ce dispositif, soulignant ses "avancées".

Evitons à nouveau les clivages", écrivent le président du Haut Conseil du DPC* et les huit présidents des commissions scientifiques indépendantes (CSI)** de l'Agence nationale du DPC (ANDPC), dans un communiqué de presse diffusé le 8 avril dernier. Ces instances réagissent au rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), rendu public le 12 mars, qui recommande de supprimer l'obligation de DPC pour les sept professions de santé à ordre, concernées par la certification périodique. Le rapport, très sévère envers l'ANDPC, qui, selon ses auteurs, "n'a pas su accompagner la généralisation" de cette obligation qui incombe à environ 2 millions de soignants, va même jusqu'à remettre en cause son existence.

Le Haut Conseil du DPC et les CSI appellent les pouvoirs publics à conserver le DPC, en en faisant une "brique" de la certification périodique. Et de vanter ses "avancées" : "Le DPC est un dispositif ciblé sur des enjeux de santé publique, de pertinence des soins et de transformation du système de santé" ; "il est en pointe en termes de prévention des conflits d'intérêts, des liens avec l'industrie des produits de santé et d’entrisme des thérapeutiques dites non conventionnelles dans le champ de la formation" ; "il a démontré son efficacité en termes de contrôle méthodologique et scientifique des contenus".

Article Egora – 16/04/2025 par Louise Claereboudt

Publié le 7 mai 2025